Winter Komon : Conseillers
Nombre de messages : 664 Age : 35 Localisation : Lyon - Rillieux la Pape Loisirs : Haha ! mon jeu : Tmn et Flyff mon login tmnf et/ou pseudo de jeu : winter01 ma team : Yak's mon mode de jeu : tout Réputation : 0 Points : 17 Date d'inscription : 15/09/2007
| Sujet: Texte de Winter : Une course. Une vie. Dim 6 Jan - 19:25 | |
| Et voilà, j'ouvre le concours en mettant l'histoire que j'ai faite !
Bonne lecture à tous, j'espère que vous aimerez.
Epilogue.
En 2051, après la création d’une voiture révolutionnaire, semblable, par sa forme, à une Formule 1, Nadeo avait bouleversé le monde de demain. Il fallu plusieurs années pour que sa voiture soit reconnue comme telle, mais une fois que celle-ci eut percée, ce sport devint le plus pratiqué dans le monde entier. Pire encore que le foot à l’époque où il était à son apogée, ce sport, nommé, Trackmania, était devenu international. L’argent brassé était gigantesque, au-delà de tout ordre d’idée. Tout le monde voulait créer son équipe et certaines organisations avaient créé des équipes dans le simple but de se faire de l’argent … Car c’était un excellent moyen.
Tout le monde pouvait créer une équipe, c’est ce qui faisait la force de Trackmania, accessible et pourtant très technique, il permettait à des personnes de tous les niveaux de créer leurs propres équipes et de s’inscrire aux différents championnats qui existaient (et Dieu seul sait s’ils sont nombreux). Les équipes se comptaient en dizaines de milliers et les pilotes en millions. Ainsi, ce sport avait surpassé tous les autres qui avaient d’ailleurs tendance à disparaître : seuls quelques personnes nostalgiques s’y accrochaient encore. La vie de millions de personnes était complètement liée à ce sport. En bref, le monde s’était organisé autour de Trackmania, et même les hommes politiques, s’ils voulaient avoir une chance d’être élus, devaient s’y intéresser et prendre position sur leurs équipes préférées.
Des millions de pilotes, et pourtant, certains sortaient du lot, grâce à leur conduite, bien sûr, mais parfois aussi grâce à leur personnalité et leur force mentale. Car, à Trackmania, la conduite seule ne suffisait pas. Il fallait être fort mentalement, et savoir accepter les défaites qui sont fréquentes mais aussi savoir se reprendre en course quand une erreur survenait. Oui, être bon à Trackmania demandait d’avoir toutes ces qualités et les pilotes connus étaient fortement respectés. Combien d’excellents pilotes avait-on vu sombrer dans la folie ? On ne les comptait plus …
Histoire.
An 2146. Planète Terre.
BIP BIP BIP BI-TAC … BOOM !
Le réveil vola à l’autre bout de la pièce … Onizuka, bien couché dans son lit, entrouvrit un œil. « Et merde .. déjà ? » Il ouvrit difficilement le deuxième œil et s’étira pendant d’interminables secondes. Se relevant doucement de son lit il commença à s’habiller.
Aujourd’hui était le grand jour. Onizuka avait le cœur qui palpitait, comme chaque matin de course. La pression était forte, car même s’il connaissait parfaitement le circuit, les erreurs étaient vites arrivées, malheureusement. Cette course était d’autant plus importante qu’elle allait définir la vie d’Onizuka une bonne fois pour toute. Mais cela, il l’ignorait encore.
Onizuka faisait parti des pilotes qui avaient une bonne mentalité et qui savaient remonter la pente quand il le fallait, bien qu’il ne soit pas un as du volant, Onizuka était un pilote respecté. Il faisait partie de l’équipe Great. Bonne équipe. Cette dernière était bien placé et n’avait rien à envier aux autres équipes. Mais notre ami ne s’y sentait pas à son aise. Il y était attaché tout de même, car c’est elle qui lui avait permis de gravir des sommets et d’être là où il était aujourd’hui. Ce qui l’exaspérait, c’était son chef. Il ne comprenait rien. D’ailleurs on se demandait ce qu’il faisait à ce poste car il ne pilotait pas vraiment bien et les seules choses qu’il était capable de dire à ses pilotes c’était des reproches lors de leurs courses ; auxquelles ils avaient pourtant de bons résultats.
Onizuka mit son casque. Dernier élément de son attirail de course. Il était prêt. La boule au ventre, il se rendit au devant de la course et rentra dans sa voiture. Une fois dedans, plus rien n’existait. Il n’y avait alors que 2 choses, le circuit, et le pilote. Toutes les autres pensées furent chassées de la tête du pilote et il put enfin oublier la pression et se concentrer à fond sur sa course. Il était prêt.
Le départ de la course fut donné. Tout se déroulait très vite. Les virages s’enchaînaient. Court, long, chicane, épingle, drift ! Ce circuit était très technique. Mais cela n’effrayait aucunement notre pilote qui était sûr de lui. Le circuit n’avait aucun secret pour lui. Il était premier. Ce n’était pas une position facile. En effet, les autres le suivaient de près et une erreur pourrait lui être fatale. Être premier, c’est augmenter la pression. Mais il essayait de ne pas y penser. Premier ou dernier, qu’importe ? Il faut juste bien conduire et faire de son mieux. Il se concentra de nouveau sur la route. Dernier tour et Onizuka était toujours premier avec quelques secondes d’avance. Ne pas se méprendre, cela n’était pas beaucoup, une seule erreur pourrait lui coûter la victoire. Dernier virage, dernière ligne droite. Le pilote garda son sang froid jusqu’au dernier moment, moment où il passa la ligne, en première position.
Exclamations, applaudissements se faisaient entendrent du public. Tous connaissaient, au moins de nom, le pilote Onizuka, et étaient fiers (oui fiers ! Tout comme, en temps reculés, des supporters pouvaient être fiers de leur équipe de foot) de sa performance. Car oui, c’était une performance, Onizuka avait fait une magnifique course et battu le record du circuit, ce qui n’était pas rien sur ce dernier. Comme à son habitude, le pilote, avant de profiter de sa victoire, se retira quelques minutes dans sa loge. Pour faire baisser la pression et profiter de l’instant qui s’offrait à lui. Il avait gagné. Il l’avait fait ! Il …
TOC TOC TOC ! « Partez, je ne souhaite pas être dérangé, je serais dehors d’ici quelques minutes, laissez-moi maintenant, expliqua Onizuka. - Même pour un bon ami ? s’exprima la voix. » Onizuka se leva et alla ouvrir la porte. « Shiraze ! Oh, comme je suis content de te voir, depuis le temps ! s’exclama Onizuka - Ah ! Mon bon ami ! Que je suis content pour toi, tu as vraiment fait une excellente performance aujourd’hui, tu peux être fier de toi ! - Merci, ce sont plusieurs dizaines d’heures d’entraînement, je suis content qu’elles n’aient pas été inutiles, dit Onizuka, soulagé. - Pour ça non, c’est sûr ! Mais trêve de félicitations, je suis ici pour te proposer quelque chose. Quelque chose qui, pour moi, est très important. C’est un projet sur lequel je travaille depuis quelques mois maintenant. J’aimerai que tu en fasses partie. Shiraze était tout ce qu’il y a de plus sérieux, il fronçait légèrement les sourcils - Hmm .. Dit toujours ? - J’ai travaillé dur pour pouvoir … créer ma propre équipe. Et j’aimerai que tu en sois, avec moi, le responsable. Que nous en soyons les leaders ! » On sentait dans la voix de Shiraze une certaine énergie et un grand espoir. « Je ne sais pas, finit par répondre Onizuka. Tu sais, ce n’est pas si facile que ça de créer son équipe ! Oh ! Ne fais pas cette tête, je ne te parle pas de la paperasse. Bien sûr, que, sur le papier, c’est facile ! Mais il y a bien plus que ça dans une équipe. Il lui faut une âme. Une équipe sans âme n’arrivera à rien, il faut un état d’esprit ! Ce n’est pas si facile que ça. Ca prend du temps, et il faut être patient. - Tu as tout à fait raison. Je sais bien tout cela, je ne me suis pas lancé là dedans sans réfléchir un minimum, et j’ai d’ailleurs réfléchis pendant plusieurs semaines avant de me décider. Mais voilà, je campe sur mes positions. Je suis prêt. Et j’ai besoin de toi. De ton esprit, justement ! Je suis sûr que tu sauras montrer l’exemple, montrer comment doit être cette équipe et quel esprit elle devra avoir pour devenir plus qu’une simple équipe, mais une famille. Car une équipe qui réussit est une équipe soudée. Qu’en penses-tu ? Je n’envisage pas ce projet sans toi. Je t’en supplie, accepte. - Ce n’est pas si facile … Je ne sais pas ! Vois-tu, je ne me sens pas très bien chez les Great, et j’avoue avoir envie de changer d’équipe, mais de là à créer ma propre équipe … C’est un choix difficile ! Pourtant je sens que je ne pourrai pas te faire attendre plus longtemps, sous peine de nuire à ta santé. » En effet, Shiraze ne tenait plus debout, il trépignait d’impatience. Onizuka reprit : « J’accepte. Oui. Je suis prêt à me lancer dans cette aventure avec toi. Tu vois, je pense que cette victoire que je viens de faire n’est pas due au hasard comme je pense que le fait que tu viennes justement ce soir pour me proposer de créer notre équipe ne soit pas non plus lié au hasard. » Shiraze lui sauta au coup et ne cessait de marmonner des mercis à tout va ainsi que des remerciements à l’égard de son ami et, désormais, collègue. « Mais, au fait Shiraze, quel nom comptes-tu lui donner, à cette équipe ? - Viens donc LA question. Voilà. Je compte l’appeler Yakuza. - Yakuza ? Mais tu es fou ? Sais-tu bien à quoi se réfère ce nom ? C’est un nom ancien … qui n’a rien de glorieux ! - Oh mais si. Tu te troupes, c’est tout à fait le contraire justement … - Ah ? - Eh oui, j’ai effectué mes recherches sur le nom aussi, avant de venir t’en parler. Et j’ai trouvé des choses bien intéressantes. Les Yakuzas étaient une Mafia Japonaise qui régnait en maître sur le Japon au début du XXIième siècle. Elle a très mal finie bien sûr et est devenue un groupe de terroristes qui nous a valu plusieurs centaines de milliers de morts .... Oui, ce n’était pas vraiment de gentils garçons, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse, et ce n’est pas cette idée que je veux faire passer en prenant ce nom. Ce que je veux, c’est refléter l’esprit de famille et d’union. Oui ! Car les Yakuzas, avant d’être une Mafia, étaient une famille. Une famille soudée et unie qui était prête à tout pour se serrer les coudes et s’entraider. Une grande famille puissante grâce à son âme ! Oui je dis d’âme, et c’est d’âme familiale dont je te parle. Et c’est cet esprit là que je veux faire revivre. C’est cet esprit là que je veux comme principe fondamental de mon équipe ! Et c’est ce nom qui reflète le mieux cet esprit. Je veux que cette équipe soit soudée et unie, comme l’étaient les Yakuzas, et je veux que, grâce à cette force, elle fasse partie des plus grandes équipes ! C’est possible. Mais pour ça, j’ai besoin de toi. - Ton histoire est lourde de sens et … je suis convaincu. Tes idées sont justes et je puis t’assurer que tu auras tout mon soutien. Nous allons donc créer notre propre équipe : Les Yakuzas ! Ces principes seront donc simples, et pourtant, ce sont les plus puissants : la force de la solidarité ! »
Sur ce, Onizuka quitta la salle derrière les pas de Shiraze, et il se demandait déjà comment il allait annoncer la nouvelle de son départ des Great pour former sa propre équipe. Et surtout, comment ses supporters allaient-ils réagir ? Car plusieurs milliers de personnes l’attendaient maintenant, pour fêter sa victoire, et plusieurs millions le regardait via la Télévision. Il se sentit soudain petit, et pourtant, une force inexpliquée et puissante s’émanait de lui. Il savait. Il savait qu’il avait fait le bon choix.
Texte de Winter.Ici pour les commentaires ! Merci !
Dernière édition par le Lun 7 Jan - 0:02, édité 1 fois | |
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